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Source: Quotidien Watchdog |
Décès du président Zambien, Michael Sata, à l’âge de 77 ans
après seulement trois années passées à la tête du pays. Ses absences
répétitives sur la scène publique avaient suscité beaucoup d’interrogations.
Le décès du président Sata a surpris plus d’un dans la mesure où il n’est arrivé au pouvoir qu’en 2011 et que beaucoup d’ombres entourées son état de santé. En 2008, il a eu une attaque cardiaque dont il a survécu. En septembre 2014 à l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle des Nations Unies il n’a pas prononcé son discours car n’ayant pas pu quitter son hôtel pour des raisons de santé. Quelques jours après son retour au pays, il a été évacué en catimini à Londres le 19 octobre 2014 pour y être soigné à l’hôpital King Edward VII. Il était accompagné par sa femme et des membres de sa famille. L’intérim du pouvoir est assuré par le vice-président Guy Scott, qui devient ainsi le premier chef d'État blanc en exercice en Afrique sub-saharienne depuis le Sud-Africain Frederik Willem de Klerk en 1994. Le ministre de la Défense, Edgar Lungu, a annoncé que des élections présidentielles seraient organisées d'ici trois mois. C’est là l’occasion de relancer le débat sur la transparence de l’état de santé des chefs d’Etat, africains en particulier.
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