Informer c’est dire les
faits tels quels sans déformation ni rajout. Il appartient au public de juger
et d’interpréter les faits donnés par le journaliste.
C’est pourquoi on dit que les faits sont sacrés, l’opinion est libre. Dans le traitement de l’information, le journaliste
doit faire très attention pour ne pas tomber dans des jugements et des
commentaires. Il y va de sa crédibilité et de son indépendance.
Pour avoir la confiance du lecteur, de l’auditeur ou du téléspectateur, le professionnel de l’information doit informer juste et vrai. C’est-à-dire faire preuve d’une certaine neutralité et d’objectivité vis-à-vis des faits en évitant toute manipulation. La falsification de faits, le plagiat d’articles copiés sur le net ou encore l’invention d’histoires « bidonnées »sont bannis du métier de journaliste. Comme l’atteste dans les années 90 du célèbre scandale aux États unis dans l’affaire Jayson Blair. Ce journaliste vedette s’est révélé un falsificateur de faits et a causé un tort colossal au journal New York Times qui avait souvent publié en sa « Une » ses affabulations.
Pour avoir la confiance du lecteur, de l’auditeur ou du téléspectateur, le professionnel de l’information doit informer juste et vrai. C’est-à-dire faire preuve d’une certaine neutralité et d’objectivité vis-à-vis des faits en évitant toute manipulation. La falsification de faits, le plagiat d’articles copiés sur le net ou encore l’invention d’histoires « bidonnées »sont bannis du métier de journaliste. Comme l’atteste dans les années 90 du célèbre scandale aux États unis dans l’affaire Jayson Blair. Ce journaliste vedette s’est révélé un falsificateur de faits et a causé un tort colossal au journal New York Times qui avait souvent publié en sa « Une » ses affabulations.
Toutefois, l’objectivité
absolue n’existe pas. Peu importe le procédé rédactionnel que le journaliste
utilise, le lecteur aura toujours son mot à dire pour remettre en cause la neutralité
du journaliste. Par exemple pourquoi le choix d’un tel angle de traitement et
pas l’autre ? Ou encore qu’est ce qui justifie l’usage du terme « rebelles »
et pas celui de « combattants de la liberté »? Dans tous les cas, le
professionnel des médias livre l’information suivant un angle bien défini à
l’avance. Il ne peut relater, de façon impartiale, l’intégralité des faits.
D’une part parce qu’inconsciemment, il traite l’information selon la ligne
éditoriale de son journal. D’autre part, ce sont des contraintes matérielles
qui lui font obstacle. En effet, quelle est la valeur d’un résumé d’une minute
trente secondes d’un match de football de quatre-vingt-dix minutes ; ou
d’un reportage d’une minute trente secondes d’une manifestation qui a duré des
heures ? Donc le journaliste ne fait qu’un prélèvement de la réalité.
En outre, les sources
d’information peuvent tenter de manipuler ou de tronquer les faits pour
protéger leurs intérêts. Pour éviter de tomber dans de tels pièges, le
journaliste doit être armé du doute méthodique. C’est-à-dire refuser les
vérités toutes faites en procédant à des recoupements et à des vérifications
notamment auprès d’experts ou de la Société civile, réputés avoir une voix
neutre.
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