Enfin la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, descends de son palais
d’Addis Abeba pour visiter les pays de l’Afrique de l’ouest touchés par le
virus Ebola.
Depuis la déclaration de la fièvre à virus Ebola en Afrique
de l’Ouest, premièrement en République de Guinée, la présidente de
l’Institution continentale daigne d’effectuer une tournée au Liberia, en Sierra
Léone et en Guinée en passant par le Ghana. C’est dans ce dernier pays que se
déroule la coordination de l’aide internationale en faveur des Etats africains
touchés par l’épidémie. La lenteur de la réaction de Mme Zuma est déplorée
d’autant plus que d’autres organisations internationales humanitaires ou non
lui ont précédé le pas. En est il ainsi de l’OMS qui ne cesse d’exhorter les
Etats à s’impliquer davantage pour soulager les malades voire éradiquer
l’épidémie. C’est le cas notamment de l’UE qui a débloqué 20 millions d’euros
pour soutenir l’action de lutte contre Ebola. Les organisations humanitaires
telles que la Croix rouge et Médecin sans frontière font un travail
remarquable. Il reste à voir quelle stratégie de lutte contre l’épidémie la
chef de l’Instance continentale, accompagnée dans sa tournée du président de la
Banque Africaine de Développement et celui de la Commission économique des
Nations Unies pour l’Afrique, va-t-elle dévoiler. Plus grave, on n’a pas
entendu les dirigeants de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé, sensés
prendre ce problème à bras le corps.
Elle effectue cette tournée alors que l'épidémie commence à connaitre un ralentissement. C'est pas seulement l'Union Africaine qui est à blâmer. La Cédéao elle aussi n'est pas en reste.
RépondreSupprimer