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jeudi 15 janvier 2015

LES DERNIERES ATTAQUES DE BOKO HARAM

Le groupe Boko haram est en train d'intensifié la terreur au Nigeria et dans les Etats limitrophes du Nord-Est du pays. Le chef de l'Etat tchadien a proposé au Cameroun la mise en place d'une force pour stopper l'avancée des hommes de Boko haram.

jeudi 8 janvier 2015

LES FILLES DE LA 42ème PROMO EN TEXTE ET IMAGE


CONFERENCE SUR LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE

Cette conférence a montré que des paramètres divers et multiformes ont la capacité de remettre en cause le soit disant indépendance des journalistes. Il s’agit notamment de leur cadre professionnel et de leur proximité avec l’élite dirigeante.

Les journalistes comme tout salarié travaillent dans des structures publiques ou privées et donc dirigées par des chefs. Les propriétaires ou dirigeants des organes de presse ne sont pas toujours des professionnels de l’information voire des journalistes. Il peut s’agir de multinationales aux activités très diverses. En est-il ainsi de la tentative d’acquisition d’ABC en 1965-1967 par International Telephone et Telegraph. L’échec de cette tentative s’explique par le tollé général devant le danger de voir l’une des plus grandes chaînes de télévision passer sous la coupe d’une multinationale largement implantée à l’étranger. On craignait qu’ITT « ne compromette l’indépendance de l’information donnée par ABC-News sur les événements politiques des pays où la compagnie avait des intérêts ». De même, la chaîne publique WNET a perdu le soutien financier du pétrolier Gulf + Western en 1985 pour avoir montré le documentaire « Hungry for Profit (les rapaces) » qui critiquait les agissements de certaines multinationales dans le tiers-monde.
Par ailleurs, certains supérieurs hiérarchiques des journalistes peuvent remettre en cause les principes d’indépendance et d’objectivité dans le traitement de l’information. Ainsi ils procèdent à des toilettages des articles, des reportages,… avant leur publication.    

samedi 3 janvier 2015

UN PUTSCH AVORTE EN GAMBIE

La tentative de putsch, de mardi dernier, dirigée par l’ex-capitaine de l’armée, Lamine Sanneh n’a pas abouti. En l’absence du président Yaya Jammeh, les mutins qui ont attaqué le palais présidentiel sont repoussés par les forces qui gardaient les lieux. Certains d’entre eux ont perdu la vie notamment le chef du cerveau présumé.

De retour à Banjul, le président gambien a prononcé une déclaration après avoir défilé dans les rues de la capitale avec une escorte renforcée. Pour rappel, l’homme fort de Banjul était au moment des faits en voyage privé à Dubaï et a fait une escale à N’Diamena lors de son retour. Dans son allocution il a brandi des menaces contre toute personne qui tenterait de renverser son régime. Il a aussi accusé des puissances étrangères qui seraient derrière ce coup d’Etat manqué. En effet, lors de son allocution télévisée Yaya Jammeh a montré une arme utilisée par les assaillants qui selon lui est de fabrication américaine. « Ceux qui prônent et parrainent un changement de régime par la violence doivent savoir qu’ils n’agissent pas seulement en violation des droits de l’homme et des intérêts légitimes des victimes, mais aussi contre la volonté de Dieu-Tout Puissant. C’est pourquoi ils ne réussiront jamais » a-t-il affirmé mercredi soir. Le bilan du coup d’Etat raté a fait trois morts.
Les contrôles au niveau des entrées de la capitale sont renforcés. Suite à cette attaque, les risques de répression sont très grands dans l’armée mais aussi au sein de la population civile. Le régime actuel est fréquemment accusé de restriction des libertés par les défenseurs des droits de l’homme.