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lundi 21 décembre 2015

AUDIO : LA DIFFUSION DES SCIENCES DANS LES MEDIAS

Les sciences sont largement diffusées dans les médias, de façon implicite ou explicite. C'est le cas des séries télévisées d'experts scientifiques, de médecins légistes, d'agents de police judiciaire, etc. Le professeur Daniel Raichvarg a fait une communication sur le sujet. Écoutons le.    

vendredi 11 décembre 2015

AUDIO : La transparence financière dans l'industrie extractive au Sénégal

Elimane Kane d'Oxfam-Sénégal, à gauche, lors d'une conférence au Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de I'information. A droite, Birame Faye, journaliste au journal Le Quotidien.

mercredi 9 décembre 2015

PHOTO : LE CINQUANTENAIRE DU CESTI



Logo de l'UCAD
Le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) forme depuis 1965 des journalistes sénégalais et d’autres pays francophones. Sa vocation panafricaine comblait le vide laissé par le départ du colon. Cinquante ans plus tard, sa pérennité passe par son adaptation aux nouveaux enjeux de la profession.

dimanche 22 novembre 2015

L'OBJECTIVITE EN JOURNALISME



Informer c’est dire les faits tels quels sans déformation ni rajout. Il appartient au public de juger et d’interpréter les faits donnés par le journaliste. C’est pourquoi on dit que les faits sont sacrés, l’opinion est libre. Dans le traitement de l’information, le journaliste doit faire très attention pour ne pas tomber dans des jugements et des commentaires. Il y va de sa crédibilité et de son indépendance.

jeudi 19 novembre 2015

VIDEO : UN JOURNALISTE PAS COMME LES AUTRES

Le journalisme d'investigation ou d'infiltration utilise des méthodes particulières pour collecter l'information. Il s'agit notamment des micros et caméras cachés. Dans ces circonstances exceptionnelles, les règles d'éthique et de déontologie recommandent au journaliste d'informer son public sur la manière de recueillir l'information. De notre avis, les activités de Anas Anas se rapprochent plus de celles d'un détective ou d'un policier.

samedi 14 novembre 2015

AUDIO : LE RENDU EN JOURNALISME TELEVISUEL

Philomé Robert, journaliste matinalier à France 24, livre ses secrets pour la présentation du journal télévisé. C'était à l'occasion d'un Carrefour d'actualité organisé par le Cesti. Écoutons ses enseignements.

jeudi 12 novembre 2015

UN REGARD SUR LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT

Babacar Sambe ( source TFM)

Le professeur Babacar Sambe, ancien ambassadeur du Sénégal en Egypte, a tenu une conférence, ce mercredi 11 novembre, à la Case foyer du Cesti. Le thème de la rencontre avec les étudiants du Centre de formation en journalisme portait sur les crises au Moyen-Orient. Son Excellence a fait le tour de l’actualité sur le Monde arabe en passant par la Syrie et le Yémen. Il a rappelé l’histoire de la situation conflictuelle dans cette région du monde depuis notamment la création d’Israël en 1948 par une résolution de l’ONU. Selon sa réflexion, l’état actuel du Moyen-Orient est la résultante de plusieurs facteurs, aussi bien internes qu’externes.
Les populations sont marquées par des divisions tribales profondes, source de tensions sociales. A cela s’ajoute le déficit démocratique des régimes en place. En effet la majorité des Etats de la région sont des monarchies à l’instar de l’Arabie Saoudite et de la Jordanie, sauf le Liban où le texte fondamental répartit l’exercice du pouvoir entre les différentes confessions religieuses (Chiites, Sunnites et Chrétiens). L’émergence de l’Etat islamique en Irak et en Syrie a rendu plus complexe le conflit armé dans ce dernier pays obligeant les Occidentaux à intervenir de façon aérienne. Il s’agit pour eux de soutenir l’armée syrienne libre face au régime de Bachar Al Assad. Récemment, même l’aviation russe a commencé à bombarder des cibles réputées hostiles à Bachar Al Assad.
Le professeur Sambe a clôturé la rencontre en magnifiant la diplomatie sénégalaise en direction du monde arabe. Selon ses propos, le Sénégal a toujours eu des relations privilégiées avec les pays du golfe, et ce depuis l’époque de Senghor.                                

mardi 12 mai 2015

lundi 4 mai 2015

REPORTAGE RADIO

Le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, fait de la diversion avec les syndicats

Commentaire de la sortie du ministre, reproduite dans Le Soleil du lundi 13 avril 2015, page 5

L’annonce d’un projet de formation des enseignants du moyen secondaire par Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Education nationale, soulève des interrogations. La somme de 200 millions de FCFA allouée à ce projet ne pourra couvrir que la formation d’une infime minorité d’enseignants. En effet seuls 248 enseignants sur 80.000 sont bénéficiaires du programme. Nous estimons donc que c’est comme une goutte d’eau dans la mer. Il y a aussi une sorte de discrimination envers les vacataires qui ne sont pas sélectionnés, donc une remise en cause du principe de l’égalité devant le service public. Si le ministre a initié ce projet dans le but d’améliorer la qualité des enseignements, nous pensons que, pour atteindre les objectifs fixés, il faut étendre le programme sur l’ensemble des 80.000 agents recensés dans le système éducatif. S’il le faut, focaliser les ressources financières disponibles aux seuls vacataires. Car comme affirme le ministre, les 21.000 instituteurs-adjoints visés par le projet ont « tous été formés ». Donc je pense qu’il faut tirer ceux qui sont au plus bas de l’échelle, c’est à dire les vacataires.
Les circonstances dans lesquelles le ministre a fait cette annonce ne sont pas fortuites. L’annonce reproduite dans le journal Le Soleil du lundi 13 avril 2015 est faite à l’issue d’une séance de négociations entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. C’est là un acte de communication tendant à montrer aux enseignants en grève que le gouvernement se soucie du secteur éducatif. Toutefois, on peut s’interroger sur la faisabilité du projet de formation des enseignants, notamment la date de son démarrage d’autant plus qu’il reste des paramètres à définir. Nous considérons donc que, c’est pour calmer les ardeurs des syndicalistes, qui réclament une augmentation des indemnités de logement de 60.000 à  100.000 FCFA, qui justifierait cette sortie de Serigne Mbaye Thiam. Aussi, pour insister sur la soit disant « pertinence » du projet, le ministre, en évoquant le manque de professionnalisme des enseignants, précise que « c’est une situation héritée de pratiques du passé avec le recrutement d’enseignants dont le profil ne correspondait pas au profil des formés à la F.A.S.T.E.F.». En vertu du principe de continuité de l’Etat, il n’est pas pertinent pour un ministre de la République d’avancer un tel argument sur la gestion de ses prédécesseurs. En somme on peut dire de ce projet, que c’est de la poudre aux yeux.


jeudi 30 avril 2015

PHOTO : MAIRE DE KEDOUGOU

Le maire de Kédougou également député à l'Assemblée nationale du Sénégal, M. Mamadou Hadj Cissé, est venu au Cesti s'entretenir avec les étudiants de l'exploitation minière au Sénégal oriental. Voici une image de la rencontre. 

jeudi 23 avril 2015

PHOTO : WEEK-END D’INTÉGRATION DU CESTI

Fallou, un des invités

Le weekend d'intégration du Cesti a été bien apprécié par les étudiants. Ce fut une occasion pour présenter toutes les nationalités que regorge le Centre. Les Béninois, les Maliens, les Camerounais, les Guinéens, les Togolais, les Ivoiriens et les Sénégalais ont respectivement présenté un plat traditionnel et fait une prestation de dane.

PRESSE ECRITE : VIOLENCE AU CAMPUS DE L’UNIVERSITE DE DAKAR


Le temple du savoir peine à se défaire des violences sporadiques

A certaines périodes, l’Université ressemble à un champ de bataille : pavé jonché de cailloux et de branches d’arbres, véhicules endommagés, édifices dégradés par le feu et les jets de pierres, etc. Ces stigmates poussent les gens à se demander si certains étudiants méritent leur place à l’Université ou encore l’appellation d’intellectuels qui leur est donnée.  

A l’image d’une ville, le campus social de l’Université de Dakar connait toutes les formes de violence. Celle-ci peut être physique et/ou verbale. Plusieurs raisons peuvent expliquer cet état de fait. L’une des explications principales est relative aux besoins économiques des étudiants. Si l’on considère toutes les brutalités et les lynchages notés lors des élections des membres d’amicale, l’on est tenté de s’interroger sur les motivations d’une telle violence. En effet, les membres de ces structures bénéficient d’avantages pécuniaires notamment une allocation de 60.000 FCFA par an et des possibilités de voyage dans le cadre de la coopération inter universitaire. Pour mettre fin à ce cycle de violence, le Rectorat a suspendu depuis 2011 la mise en place d’amicales.
Dans cette même perspective économique, généralement, les grèves des étudiants sont dues au non-paiement de leur bourse. Cela entraine une violence incroyable au campus social avec même des débordements sur l’avenue Cheikh Anta Diop. La brutalité est telle, que certaines personnes y perdent leur vie. En est-il ainsi, tout récemment, de la mort de Bassirou Faye dont les circonstances de décès ne sont pas encore élucidées par la justice. Sans parler de tous les jeunes gens morts lors des fronts entre étudiants et policiers. Les incendies à répétition qu’a connus la Direction du Centre des œuvres universitaires de Dakar et les stigmates des autres édifices universitaires tiennent au fait que les étudiants n’ont pas eu la possibilité de manifester leur courroux devant l’Université vue la présence des forces de l’ordre notamment celles du commissariat du Point E. 
La violence verbale est plus notée du côté des agents de sécurité de l’Université. Ces derniers n’ont le droit de porter ni arme, ni matraque. Il s’y ajoute leur faible effectif qui tourne autour de 300 à 400 éléments, devant assurer la sécurité de 80.000 étudiants ainsi que des biens. Cette situation les expose à des propos désobligeants, généralement venant des étudiants. Ils jouent un rôle d’interposition en cas de conflits entre étudiants. Le social peut aussi expliquer les tensions entre étudiants notamment les bagarres nocturnes dans les chambres.         

   

jeudi 9 avril 2015

VIDÉO : Victoire de Eumeu Sène sur Balla Gaye 2

Eumeu Sène terrasse Balla Gaye 2. Ce dernier décide d'aller à l'étranger pour méditer sur sa défaite et préparer son retour sur l'arène nationale. Certains le reprochent de trop user du dopage. Eumeu accuse son adversaire d'avoir profané la tombe de sa défunte mère.

mardi 31 mars 2015

VIDEO : ELECTIONS SOUS HAUTE TENSION AU NIGERIA

Les élections présidentielles au Nigeria se déroulent dans un contexte particulier. Le président sortant, Goodluck Jonathan, a comme principal rival, Mahamadu Buhari, un musulman du Nord. L'instabilité sécuritaire ayant conduit au report de la date initiale des élections ne semble pas s'améliorer. Quatorze candidats sont en lice.



lundi 23 mars 2015

REPORTAGE PRESSE ECRITE : CHEIKH TIDIANE BA, ETUDIANT EN MASTER 1 A L'INSTITUT DES SCIENCES DE LA TERRE

 
LA DEVANTURE DE L'I.S.T.
A l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, on retrouve plusieurs écoles et instituts de formation. Leurs étudiants bénéficient des mêmes droits que ceux des Facultés. Parmi ces structures il y a l'Institut des Sciences de la Terre qui forme des ingénieurs géologues de conception.Toutefois, l'insertion professionnelle de ses diplômés pose problème du fait de "la saturation du marché de l’emploi" affirme le jeune étudiant.
Quelles sont les offres de formation de l’Institut ?
Ce sont les mines et carrières, la géotechnique et l’hydrogéologie.
Qu’est-ce que l’hydrogéologie ?
C’est l’étude du sol et des nappes souterraines. C’est tout ce qui est rattaché à la nappe et à l’eau du sol, l’identification des zones sur lesquelles on peut construire des forages. Par exemple, s’il y a un projet de construction d’un forage dans un village, c’est à nous que revient l’étude de la nappe pour voir si elle renferme une quantité d’eau suffisante pour satisfaire les besoins de la localité.
A quoi renvoie la branche de formation mine ?
La spécialité mine renvoie à l’exploration et à l’exploitation des minerais tels que l’or au Sénégal oriental, les phosphates avec les Industries chimiques du Sénégal et tant d’autres. Dans cette branche, on étudie aussi les carrières.
Au Sénégal, quelles sont les ressources minières existant ?   
En plus des minerais que je viens de citer, le sous-sol sénégalais renferme le calcaire, l’argile, le zircon, etc. Des sociétés comme Sococim et les Ciments du Sahel exploitent les carrières d’argile et de calcaire qu’elles utilisent pour la fabrication du ciment.
Qu’est-ce que la géotechnique ?
C’est la science qui étudie les sols avant la construction des bâtiments car, il y a des sols propices à la construction alors que d’autres ne le sont pas. Par exemple, les sols argileux ne sont pas favorables à la construction. C’est nous qui intervenons en première position sur le terrain avant l’action des agents du génie civil et des bâtiments et travaux publics. Nous faisons des études de terrain pour voir si le sol contient les composants nécessaires au bon ancrage du bâtiment. On étudie la pétrographie et les matériaux utilisés pour la construction des routes et des bâtiments. 
Dans cet Institut, n’enseigne-t-on pas les techniques d’exploration et d’exploitation du pétrole ?
Si! Il y a la géologie du pétrole concernant l’étude des hydrocarbures notamment le gaz, le pétrole, etc.
A quel niveau d’étude débute la spécialisation puisqu’il y a trois offres de formation ?
Ici, nous étudions toutes les disciplines de la géologie appliquée. On peut dire que c’est le tronc commun pour les cinq années d'étude. C’est cela qui fait la particularité de l’Institut des Sciences de la Terre par rapport aux écoles supérieures polytechniques où les étudiants se spécialisent tôt. Toutefois, arrivé en master deux, l’étudiant doit choisir son sujet de mémoire dans une des trois disciplines car il est impossible de traiter un sujet qui va dans tous les sens. 
Quelles sont les conditions d’admission à l’Institut ?
L’entrée se fait par concours. Tu passes d’abord l’épreuve écrite puis le test d’entretien. A l’écrit, les candidats sont évalués en maths, physique, français, anglais et culture générale. Il faut noter que seuls les bacheliers ayant obtenu une mention assez bien ou une moyenne de onze au bac peuvent concourir. 
Quels sont les documents à déposer ?
Les élèves déposent une attestation de réussite du bac, quelques relevés de notes, une pièce d’Etat civil et 4.000 francs de frais de dossier.
Et la date du concours ?
Les dépôts se font au mois de septembre, les tests en octobre.
Est-ce possible que des étudiants d’autres Facultés déposent leur candidature ?
Oui, cette possibilité existe. C’est par sélection de dossiers. Les étudiants ayant eu leur licence au département de géologie à la Faculté des sciences et techniques peuvent soumettre leur dossier. Il y a deux cycles : préparatoire et ingénieur. Ils vont suivre le cycle ingénieur en reprenant la troisième année.
Quelle est la durée de la formation ?
Si tu es accepté au niveau bac, la formation est de cinq ans. A la fin de la cinquième année, tu soutiens un mémoire afin d’obtenir le diplôme d’ingénieur.
S’agissant des étudiants admis au niveau licence, la formation dure trois ans : l’année de licence qu’ils vont reprendre et les deux années de master.
Avant la rédaction du mémoire, est-ce qu’on vous envoie en stage ?
Au cours de la formation, la direction des études nous envoie faire des stages au Sénégal oriental pour faire de la cartographie en troisième et quatrième années, et un stage en géophysique en cinquième année à Mbour.
Pourquoi le choix du Sénégal oriental ?
Parce que là-bas, on peut observer dans la nature les phénomènes géologiques, les roches et les couches sédimentaires.
C’est pendant les grandes vacances que vous faites les stages ?
Non, c’est durant l’année scolaire.
Qu’en est-il des possibilités d’embauche après la soutenance du mémoire ?
Auparavant, les sortants de l’Institut des Sciences de la Terre ne chômaient pas. Mais avec la saturation du marché de l’emploi, ce n’est plus évident de trouver un boulot. La Faculté des sciences et techniques, les Ecoles supérieures polytechniques de Dakar et de Thiès ainsi que d’autres écoles de formation privées proposent les mêmes spécialités que l’Institut, donc il y a une concurrence. Il faut noter que le chômage dépend de l’expérience des uns et des autres et de la qualité de la formation de chacun. Tous ces paramètres peuvent faire la différence, c’est ce qui fait qu’au bout d’un an ou de deux ans au maximum, les sortants de l’I.S.T. trouvent une insertion professionnelle.
Les professeurs qui dispensent les cours sont-ils des professionnels ou des enseignants à temps plein?
A 90 % ce sont des enseignants d’Universités recrutés pour la tâche. De l’autre côté, ce sont des ingénieurs travaillant dans des entreprises qui viennent dispenser des cours.
Comment les enseignements sont-ils organisés ?
Nous faisons des cours théoriques dans les salles suivis de travaux pratiques dans les laboratoires.
Comment se déroulent les évaluations ?
Généralement, les examens se tiennent au mois de juillet mais certains professeurs, s’ils terminent leur programme, fixent une date d’évaluation.
Qu’est-ce qui vous a poussé à faire le concours ?
Je n’aime pas la théorie et j’ai su que le métier d’ingénieur exige beaucoup de pratique sur le terrain. J’ai été informé du concours par l’entremise d’un frère et j’ai tenté ma chance.
 

GROUPE  C    ALBARKA

vendredi 6 mars 2015

LE FEMINISME

Beyoncé Giselle

Le féminisme est un ensemble d’idées politiques, philosophiques et sociales cherchant à définir, promouvoir et établir les droits des femmes dans la société civile et dans la sphère privée. Il s’incarne dans les organisations dont les objectifs sont d’abolir les inégalités sociales, politiques, juridiques, économiques et culturelles dont les femmes sont les principales victimes.

LES DIFFÉRENTES VAGUES DU FÉMINISME
L’objectif principal de la première vague du féminisme est de réformer les institutions de sorte que les hommes et les femmes deviennent égaux devant la loi : droit à l’éducation, droit au travail, droit à la maîtrise de leurs biens et droit de vote des femmes.
 La deuxième vague intervient à la fin des années soixante avec la naissance du Mouvement de Libération des Femmes (M.L.F.) et du Women’s Lib. Cette vague a élaboré plusieurs concepts qui entendent rendre compte de la spécificité du rapport de domination exercé sur les femmes. Les revendications touchant au contrôle de leur corps par les femmes (avortement, contraception) sont placées au premier plan.
 A partir des années 1990 on parle de troisième vague de féminisme. Elle est marquée par des revendications exprimées par des militantes féministes issues de groupes minoritaires, dans le sillage du Black Féminisme. Comme figure historique du féminisme on peut noter Olympe de Gouges qui a publié en 1791 la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Malheureusement elle fut guillotinée pour ses idées.
LES COURANTS DE LA PENSÉE FÉMINISTE
On peut dénombrer au moins quatre courants féministes.
 Le féminisme libéral épouse les principes du libéralisme politique dont il réclame l’application aux femmes, au même titre qu’à tous les hommes. Il se fixe comme horizon l’indifférence aux différences de sexe dans le cadre de l’espace public. Sur le plan politique, sa méthode est réformiste. Il cherche à obtenir une modification des dispositions légales par la voie législative, le lobbying ou l’action militante à destination de l’opinion publique.
Le féminisme socialiste reste attaché au respect de ce qui est défini comme la «  double tâche sociale de la femme : production et reproduction ». Clara Zetkin et Alexandra Kollontai sont les figures marquantes de cette tradition marxiste de défense des droits des femmes. Le marxisme affirme l’historicité des structures familiales dont les formes évoluent avec la structure économique. Ce courant milite pour l’accès des femmes au marché du travail : leur entrée dans la sphère productive doit permettre l’éveil d’une conscience de la classe et la participation des femmes à la lutte des classes.
Apparu à la fin des années soixante, le féminisme radical voit en l’oppression des femmes au bénéfice des hommes (patriarcat) le fondement du système de pouvoir sur lequel les relations humaines dans la société sont organisées.
Le féminisme différentialiste postule que le patriarcat est si profondément enraciné dans les mentalités qu’il impose un système de valeurs qui empêche l’existence d’une différence authentique entre homme et femme. Les femmes sont sans cesse définies, construites comme antithèses des hommes. Ce courant a mis en valeur la parole des femmes, les relations mères-filles, l’importance révolutionnaire de la création de groupes de femmes, etc.
LES CRITIQUES DU FÉMINISME

Ces critiques sont détaillées dans des ouvrages comme Fausse route d’Elisabeth Badinter, La Nécessaire compréhension entre les sexes de Paul-Edmond Lalancette, Le Grand mensonge du féminisme de Jean-Philippe Trottier, etc. Les femmes féministes sont parfois accusées d’être misandres, de croire que les femmes seraient supérieures aux hommes. 

samedi 28 février 2015

DEVOIR DE REPORTAGE EN PRESSE ECRITE

LA CORNICHE OUEST, UN LIEU DE DISTRACTION ET DE LOISIR

Cette zone est incluse dans la Commune de Fann, Point E et Amitié. Certains dakarois viennent y pratiquer du sport. L’endroit, faisant face à l’Océan Atlantique, est aménagé par la mairie de la ville de Dakar. Sur le pavé gris il y a des bancs, des barres de fer pour la musculation ainsi qu’un parking pour les voitures. On entend les vagues d’eau déferler sur le rivage de même que le bruit des automobiles sur la route goudronnée. Le lieu est généralement envahi la matinée de six heures trente vers onze heures et le soir de dix-sept heures vers vingt-deux heures car les autorités y ont mis l’éclairage public. Des gens de toutes les catégories d’âge et des deux sexes, en tenue sportive, s’y retrouvent. Ils viennent de divers quartiers de Dakar : Gueul Tapé, Sacré cœur, Point E, Fann Hock, Mermoz, Amitié, Hanne Mariste, Sipres, etc.
Pape Djibril Diallo, footballeur à l’Association Sportive des Forces Armées (A.S.F.A.), fréquente le lieu depuis quatre ans. Selon lui le terrain dans son quartier Amitié est petit. C’est pourquoi il vient s’entraîner matin ou soir selon sa disponibilité car étant en même temps étudiant en philosophie. Quant à Mme Roamba Kaboré Yolande, une Burkinabaise habitant Mariste II, elle dit ceci « je viens une fois par semaine en famille, les enfants et mon mari. Quand j’étais jeune j’étais athlète.» Son travail en tant que adjointe sociale nécessite, selon elle, d’être en forme car elle doit descendre sur le terrain. Elle fait aussi le footing pour se divertir et maintenir sa santé physique.
Certaines personnes, écouteurs aux oreilles, courent en longeant la route qui lie Ouakam au centre ville. D’autres jouent du football sur la plage. Un groupe de personnes dirigé par Mbacké Fall, moniteur bénévole, court sur le sable fin en faisant des aller retour pendant trente minutes. Ensuite il se divise en deux blocs pour faire les flexions, les marches canard, les appuis avant, les abdominaux et enfin les étirements. Tamsir Bâ qui fait partie de ce groupe vient s’entraîner matin et soir quatre fois par semaine. Il habite le campus social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Quand nous lui avons demandé s’il a consulté un médecin pour savoir si son organisme est apte au sport, il répond : « je n’ai pas fait de visite médicale mais seulement celle qui est recommandée pour les formalités d’inscription à l’Université. Je pense que chacun sait ce que son corps est capable de supporter ». Il pratique le sport pour développer ses muscles, se divertir et garder la santé.
On voit des hommes, allongés sur des appareils, soulever des barres de fer de 45, 70 ou 125 kg. Ils s’étirent aussi au niveau des barres de fer fixes. D’autres sautent à la corde. M. Moustapha Thiam, lui, n’utilise pas ces matériels parce que d’après ses propos ce n’est pas hygiénique. Il alterne entre le gymnase de son quartier de Mermoz et le plein air de la corniche. Il fréquente les lieux depuis deux ans et le sport est un loisir pour lui depuis le bas âge.
Si certains aiment l’espace pour respirer de l’air pur d’autres, par contre, c’est pour profiter de ses grandes dimensions car dans leur zone d’habitation il n’y a pas de terrains appropriés. Seuls les enfants s’aspergent l’eau de la mer sur leurs visages et pieds. De jeunes gens assis sur les bancs contemplent le coucher du soleil. D’autres marchent allégrement sur le trottoir où des vendeurs exposent des noix de coco. Mme Ndiaye, en tenue de sport, vient de Sipres II pour promener ses enfants de trois, cinq et sept ans. La quarantaine, de taille moyenne, la dame a un ventre gonflé. Elle pratique la gymnastique en salle parce que pour elle c’est plus intime. C’est après son premier accouchement qu’elle commence à pratiquer mais pas sur prescription du médecin. Aïcha Diallo, vingt-six ans, élancée et résidant au Point E, vient trois fois par semaine à la corniche pour marcher et profiter de la mer. C’est une habituée de quatre ans. Assis sur le sable près du rivage, une canne à pêche en main, Mohamed Ben Bella attend patiemment que les poissons s’accrochent à son hameçon. Ce Marocain vient à la plage de la corniche quatre fois par semaine pour attraper le sar (variété de daurade), la truite de mer mais rarement la carpe rouge. En guise d’appât il utilise de la crevette ou du poisson. Le surf casting est son sport favori. Selon M. Dione, professeur à la faculté de médecine, « la pratique du sport peut prévenir le diabète, les accidents vasculaires cérébraux et le cancer et/ou sa rechute ».
Au loin on voit des silhouettes sur une pirogue derrière laquelle l’astre solaire pointe à l’horizon.
             

mercredi 11 février 2015

SCRUTINS REPORTES AU NIGERIA POUR CAUSE D’INSECURITE

Muhammadu Buhari
Goodluck Jonathan










Les attaques récurrentes du groupe Boko Haram et leur ampleur sur le territoire du Nigeria sont les raisons avancées par la commission électorale pour repousser la date des élections présidentielles et législatives jusqu’au 28 mars 2015. En effet ces deux scrutins devaient se tenir normalement le quatorze février 2015. La façon dont l’armée nigériane réagit face aux multiples actes de violence de la secte Boko Haram suscite certaines interrogations. Pourquoi les forces de sécurité tardent toujours à réagir même lorsqu’il y a de risques imminents d’attaque au Nord-est du pays ? Pourquoi l’Administration fédérale n’a pas essayé de contenir les exactions du groupe djihadiste depuis l’enlèvement des 200 lycéennes à Chibok en avril 2014 vu qu’il y a une échéance électorale dans moins d’un an? Qu’est ce qui explique ce laxisme du gouvernement fédéral au point que l’armée est démoralisée entraînant la prise par la secte djihadiste de la base militaire de Baga, implantée au nord majoritairement peuplé par des musulmans ? C’est là quelques questions qui laissent supposer une manœuvre politique.
Selon Seidik Abba, journaliste et analyste de l'actualité africaine, « il y a un problème au niveau de l'Etat fédéral du Nigeria. On ne comprend pas pourquoi le Cameroun, par exemple, déploie des moyens humains et matériels alors que le Nigeria ne fait rien ». Il ajoute : « ce comportement troublant de la part de Goodluck Jonathan amène les partisans de Buhari à penser que c'est un calcul (politique) ».Les candidats à la présidentielle sont  Muhammadu Buhari et Goodluck Jonathan. Les Etats du nord sont un vivier d’électeurs majeur pour Buhari (candidat musulman) car regorgeant environ 1,6 millions d’électeurs potentiels.  Pour Jeune Afrique, si les élections n'ont pas lieu, cela représenterait « une perte sèche pour Buhari, qui doit obtenir 25 % des voix dans au moins deux tiers des 36 Etats pour être élu ». 
L'instabilité dans le nord du pays pourrait donc profiter au président sortant puisque son adversaire ne bénéficierait pas des voix qui lui sont, à priori, destinées. 

jeudi 15 janvier 2015

LES DERNIERES ATTAQUES DE BOKO HARAM

Le groupe Boko haram est en train d'intensifié la terreur au Nigeria et dans les Etats limitrophes du Nord-Est du pays. Le chef de l'Etat tchadien a proposé au Cameroun la mise en place d'une force pour stopper l'avancée des hommes de Boko haram.

jeudi 8 janvier 2015

LES FILLES DE LA 42ème PROMO EN TEXTE ET IMAGE


CONFERENCE SUR LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE

Cette conférence a montré que des paramètres divers et multiformes ont la capacité de remettre en cause le soit disant indépendance des journalistes. Il s’agit notamment de leur cadre professionnel et de leur proximité avec l’élite dirigeante.

Les journalistes comme tout salarié travaillent dans des structures publiques ou privées et donc dirigées par des chefs. Les propriétaires ou dirigeants des organes de presse ne sont pas toujours des professionnels de l’information voire des journalistes. Il peut s’agir de multinationales aux activités très diverses. En est-il ainsi de la tentative d’acquisition d’ABC en 1965-1967 par International Telephone et Telegraph. L’échec de cette tentative s’explique par le tollé général devant le danger de voir l’une des plus grandes chaînes de télévision passer sous la coupe d’une multinationale largement implantée à l’étranger. On craignait qu’ITT « ne compromette l’indépendance de l’information donnée par ABC-News sur les événements politiques des pays où la compagnie avait des intérêts ». De même, la chaîne publique WNET a perdu le soutien financier du pétrolier Gulf + Western en 1985 pour avoir montré le documentaire « Hungry for Profit (les rapaces) » qui critiquait les agissements de certaines multinationales dans le tiers-monde.
Par ailleurs, certains supérieurs hiérarchiques des journalistes peuvent remettre en cause les principes d’indépendance et d’objectivité dans le traitement de l’information. Ainsi ils procèdent à des toilettages des articles, des reportages,… avant leur publication.    

samedi 3 janvier 2015

UN PUTSCH AVORTE EN GAMBIE

La tentative de putsch, de mardi dernier, dirigée par l’ex-capitaine de l’armée, Lamine Sanneh n’a pas abouti. En l’absence du président Yaya Jammeh, les mutins qui ont attaqué le palais présidentiel sont repoussés par les forces qui gardaient les lieux. Certains d’entre eux ont perdu la vie notamment le chef du cerveau présumé.

De retour à Banjul, le président gambien a prononcé une déclaration après avoir défilé dans les rues de la capitale avec une escorte renforcée. Pour rappel, l’homme fort de Banjul était au moment des faits en voyage privé à Dubaï et a fait une escale à N’Diamena lors de son retour. Dans son allocution il a brandi des menaces contre toute personne qui tenterait de renverser son régime. Il a aussi accusé des puissances étrangères qui seraient derrière ce coup d’Etat manqué. En effet, lors de son allocution télévisée Yaya Jammeh a montré une arme utilisée par les assaillants qui selon lui est de fabrication américaine. « Ceux qui prônent et parrainent un changement de régime par la violence doivent savoir qu’ils n’agissent pas seulement en violation des droits de l’homme et des intérêts légitimes des victimes, mais aussi contre la volonté de Dieu-Tout Puissant. C’est pourquoi ils ne réussiront jamais » a-t-il affirmé mercredi soir. Le bilan du coup d’Etat raté a fait trois morts.
Les contrôles au niveau des entrées de la capitale sont renforcés. Suite à cette attaque, les risques de répression sont très grands dans l’armée mais aussi au sein de la population civile. Le régime actuel est fréquemment accusé de restriction des libertés par les défenseurs des droits de l’homme.